D’une écologie personnelle Ep#6

  • Post category:Podcast

Les Mots

Présentation

Hey! Bonjour à tous j’espère que vous allez bien!
On se retrouve pour une nouvelle vidéo sur cette chaine, LA chaine de l’écologie personnelle.
Aujourd’hui dans l’épisode 6, on va parler de comment améliorer encore la façon qu’on a de s’exprimer, et surtout de se parler à soi même…Bref, vous le savez, on va parler des Mots !

Quoi qu’est ce ?

Les mots précèdent la pensée ?! 

En effet, on a tendance à faire l’erreur de croire qu’on a d’abord une pensée, puis qu’on pioche dans nos mots pour la décrire, mais c’est faux !!! 
En vérité, on a des mots à disposition, et on construit notre pensée avec et grâce à ces mots ! Et donc si je n’ai pas de mot pour penser un concept celui ci ne sera jamais clair ni constant pour moi, voir même, simplement inexistant…

Ludwig Wittgenstein en était arrivé à dire que “les limites de mon langage signifient les limites de mon monde” !
Plus votre richesse lexicale est petite, plus vous aurez des difficultés à penser le monde qui se retrouvera donc, pour vous, étriqué et limité. A l’inverse, plus votre richesse lexicale est grande, plus vous aurez de quoi penser le monde, et donc votre monde sera plus riche, plus grand, plus vaste

Vous comprendrez donc que les mots cadrent votre pensée. Mais aussi vos émotions ! En effet, si vous avez peu de mots pour définir vos émotions, alors celles-ci vont être plus « caricaturales », plus grossières…Alors que si vous avez énormément de mots pour y apporter des nuances, alors vos émotions seront plus fines, plus nuancées…plus riches !

Bref, les mots cadrent votre monde et par là même votre état interne. Alors le but va être de s’offrir le cadre le plus écologique possible. 

Alors évidemment, le premier tips que je peux vous donner, c’est d’enrichir au maximum votre vocabulaire. Chaque jour, apprenez un mot et tentez de le placer dans votre journée, c’est de trés loin la meilleure chose à faire…

L’effet de la simple évocation d’un mot sur notre cerveau.

Par exemple si je vous dit le mot “Noir” !
Juste comme ça, ça peut allumer plein de choses dans vos têtes :
La couleur, l’obscurité, le manga, le mal, le yang, la nuit, la couleur de peau… etc

Bref! À des niveaux plus ou moins conscient ou inconscient, l’évocation d’un mot vient allumer pleins d’images, de représentations, de concepts dans notre cerveau.
Les plus conscientisés, le sont car elles nous paraissent les plus congruentes avec la situation. Les autres peuvent rester à des niveaux inconscient car leurs concepts sont peu congruent avec la situation, et il y a donc pour eux, inhibition.

En effet, toujours avec le même exemple, si je vous dit, que la plupart du temps, je m’habille en noir. Vous n’avez pas ou peu vu remonter en conscience les autres concepts que la couleur !
Les autres concepts associé au mot noir restent bien à niveau inconscient, mais s’allument bel et bien !

Et ce qui se passe à niveau inconscient, a un impact sur votre état interne. Parfois cet impact est minime, parfois il est important ! Parfois on s’en rend compte parfois non ! Et ça n’est pas parce que cet impact est important qu’on s’en rend plus compte ! 

Tips en écologie personnelle

Les mots qui impliquent une généralisation. 

On retrouve ce qu’on appelle les quantifieurs universels, comme “tout”, “toujours”, “rien”, “aucun”, “personne”, “tout le monde”, “jamais”, “à chaque fois”, etc, vous avez compris l’idée.

Ils ont pour effet d’enclaver une idée, de la figer et de la rendre si rigide qu’on refusera -au moins à niveau inconscient- de la changer…

Donc se dire par exemple “à chaque fois que je vois une araignée, j’ai une la pire montée de stress, ça a toujours été comme ça” C’est s’enfermer dans un fatalisme qui ne laisse pas la place au changement…
Ou encore affirmer que “face à ce genre de comportement, tout le monde s’énerverait” C’est laisser aucune place à d’autres possibilités qui pourtant existent bel et bien… finalement c’est se trouver de fausses justifications pour ne pas avoir fait autrement ni faire autrement à l’avenir…

Dans votre jeu de reformulation que je n’en doute pas, vous avez déjà initié avec la vidéo précédente, considéré ces mots comme interdit ! :p

Entre autres, pour les mêmes raisons que la négation dans la vidéo précédente, le “on” est à bannir ! Et donc prenez l’habitude de préciser qui est ce “on” !

Un mot dévastateur : le “mais” !

En effet, ce mot a le pouvoir d’effacer, d’éradiquer tout ce qui a été dit avant ! Encore une fois, de manière consciente ou non, ce mot vient gommer tout ce qui est dit avant…
Ouai, vous savez maintenant pourquoi il est difficile d’accepter les excuses de quelqu’un qui vous dit : “excuse moi mais en même temps blablabla”…
Le “mais” vient gommer les mots d’excuses !
Vous comprenez aussi pourquoi on a du mal à être content de nous quand on se dit “Yes! j’ai réussi mais, j’aurai pu faire mieux !”

Les synonymes ne sont pas mieux !

Pour le coup, la reformulation sans ces mots là, peut être très difficile pour certaines personnes. Si c’est votre cas, comprenez que c’est que vous avez trop l’habitude de réfléchir de cette manière, et je n’en doute pas, vous avez au moins une part de vous qui a régulièrement une humeur…peut être un peu “noire” pour reprendre notre bel exemple ^^
Ça veut aussi dire que c’est vous qui avez le plus besoin d’apprendre à faire autrement ! Alors amusez-vous! Pour votre bien, amusez-vous …

Comme à chaque fois, et en particulier comme avec les formulations et reformulations, faites en un jeu ! Continuez votre jeu précédent, et ajoutez-y ces nouvelles règles par exemple …
La prochaine fois on va apprendre à profiter de notre plus grand moment de liberté quotidien, un moment très actif et pourtant très reposant et ressourçant de notre journée : On parlera de sommeil !
Mais avant ça on se retrouve dans 2 semaines pour le podcast. Et d’ici là, prenez soin de vous, devenez meilleurs qu’hier, et soyez écologiques avec vous même ! Tschuss !